Ouestgo est la nouvelle plateforme de covoiturage de proximité conçue pour tout le Grand-Ouest. Mise en service le 23 mai dernier, elle est portée par les collectivités territoriales du Grand-Ouest pour promouvoir un covoiturage solidaire et quotidien. Cette plateforme collaborative se distingue des autres offres de covoiturage par une série de caractéristiques qui font sa qualité :


Une plateforme commune

Pour répondre aux enjeux d’une mobilité durable et coordonnée, la Région Bretagne, le Conseil départemental du Finistère, les métropoles de Nantes, Rennes, Brest, La CARENE Saint-Nazaire agglomération et l’Etat (DREAL Bretagne) et l'ADEME se sont associés pour fusionner les différentes plateformes de covoiturage déjà existantes (comme covoiturage-finistere.fr ou covoiturage-nantesmetropole.fr) et en recréer une mutualisée sur le Grand-Ouest.

L’intérêt d’une telle démarche est avant tout le partage des coûts de développement et de gestion en faisant appel à une base de données unique mais permet aussi d’éviter la fragmentation des offres de covoiturage et la multiplication des sites, qui peut potentiellement être rebutante pour les covoitureur.euse.s .


Une plateforme publique

Le covoiturage longue distance est de mieux en mieux implanté en France et a déjà trouvé son modèle économique (le paiement d’une commission au site hébergeur). Cependant, le covoiturage de proximité, différent de ce type d’engagement ponctuel, exige un engagement régulier et dont l’intérêt économique se calcule sur la durée. Il est donc actuellement essentiellement financé par les collectivités et/ou les entreprises.

Dès lors, en l’absence d’un modèle économique pertinent pour le covoiturage de trajets courts et quotidiens, Ouestgo fait le pari de l’initiative publique pour proposer une plateforme qui permette la mise en relation des covoitureur.euse.s, et ce en complémentarité avec l’offre privée.

Une initiative d’autant plus pertinente qu’elle s’inscrit en lien avec les politiques publiques de transport et d’aménagement du territoire, mais aussi des politiques d’insertion pour le retour à l’emploi via la mobilité.

Ainsi, les collectivités du Grand-Ouest disposeront d’un service public de covoiturage unique et commun pour accompagner les entreprises dans leur Plan de mobilité, favoriser les transports, l’intermodalité, permettre la mise en relation de conducteurs solidaires et de personnes éloignées de l’emploi…    

Une plateforme gratuite

Le principal atout de Ouestgo réside dans sa gratuité pour les automobilistes qui proposent des trajets. Aucune commission n’est prélevée et aucune publicité n’est affichée sur le site. Le seul coût du trajet consiste dans l’indemnisation au conducteur. 

Selon les principes du covoiturage, les covoitureurs partagent leur trajet, en échange d’une participation aux frais. Cette contribution aux frais est à la discrétion du conducteur, qui peut décider d’une participation ou non, avec cependant l’interdiction de réaliser un bénéfice sur son trajet. Il devra donc recevoir une indemnisation totale inférieure au coût total réel du trajet.


Une plateforme Solidaire

Dernière caractéristique: la possibilité de faire appel à un service de covoiturage solidaire. Le covoiturage solidaire est une forme de covoiturage ponctuel pour aider une personne sans solution de mobilité pour se déplacer vers un travail, une formation, un stage, une mission d’intérim, un entretien d’embauche... Ainsi, le covoiturage solidaire vise à apporter une solution supplémentaire de déplacement vers l’emploi.

Autre élément de la plateforme qui participe à cette dimension solidaire : la possibilité de créer et d’animer une communauté d’intérêt, c’est-à-dire un réseau de covoitureurs qui partagent un même lieu de destination (par exemple : entreprise, zone d’emploi) et des trajets similaires vers un pôle d’activité, ou encore la possibilité pour chacun de créer des évènements pour permettre aux covoitureur de se rendre ensemble à un évènement public ou privé, comme une séance de cinéma, ou leur festival favori !

Aboutissant à un nouvel outil collaboratif à disposition des Bretons et des Ligériens pour leur trajets courts ou longs, quotidiens ou ponctuels, Ouestgo s’inscrit ainsi comme exemple de coopération entre territoires pour le changement des habitudes de transport !

   

Pour en savoir plus :  Communiqué de Presse et description du projet Ouestgo

Pour s’inscrire sur Ouestgo : https://www.ouestgo.fr/

Les jeunes finistériens de 11 à 30 ans ont désormais leur outil pour les accompagner et valoriser leurs projets : la plateforme Projets Jeunes en Finistère. Le Conseil Départemental du Finistère a officialisé le lancement de cet outil en ligne, qui permet de présenter son projet, d’identifier les aides financières, logistiques ou méthodologiques envisageables, d’effectuer des demandes d’aides directement sur le site web, mais aussi de s’informer sur l’ensemble des projets portés par des jeunes sur le territoire. Un guide méthodologique, qui fournit des conseils pour chaque étape d’un projet, de la conception à la mise en œuvre, est mis à disposition. Un peu plus d’un mois après son lancement, trente-sept projets de jeunes finistériens sont déjà recensés sur le site. Pour en savoir plus

Le Conseil départemental du Finistère a mis l’accent dans son rapport sur le partenariat, les résultats et l’amélioration continue de ses actions, puisque le développement durable irrigue toutes les activités de la collectivité depuis 10 ans. L’Agenda 21 de 2009 et le Projet stratégique 2010-2014 en témoignent. Cependant, une remise en question des priorités s’est avérée nécessaire face à la réforme territoriale, à un cadre financier contraint et à un renouvellement de l’exécutif départemental. En réponse, les politiques publiques ont été abordées selon une approche globale d’évaluation et d’adaptation et la participation citoyenne encouragée. Une seconde génération de contrats de territoire, signée en 2015, révèle des actions partenariales renforçant le lien social et la lutte contre l’exclusion. L’égalité des droits et des chances pour les personnes en situation de handicap, ou encore la parité, thème sont par ailleurs des thématiques d’actualité. De 2011 à 2015, le Conseil départemental était composé de 31% de femmes, contre 14% en moyenne au niveau national. De même, on comptait 63% de femmes aux postes de Président et Vice-président en Finistère. Une stratégie qui révèle une méthodologie ambitieuse de travail : démocratie participative, évaluation et information. Le développement durable se diffuse également auprès des acteurs culturels du territoire, avec un appui technique leur permettant d’améliorer sa prise en compte dans leurs projets et de capitaliser les bonnes pratiques. Ces démarches se retrouvent notamment dans le label « Finistère – collège durable », qui encourage les établissements à lancer des projets de développement durabl  en lien avec les collectivités territoriales, parties prenantes du fonctionnement de l’établissement. Le label ainsi obtenu est un gage de crédibilité, notamment pour les échanges Erasmus mis en place dans les établissements. Les élèves sont sensibilisés aux économies d’énergie, de papier, au compostage, à leur alimentation et au tri.

Consulter le rapport – Martine Boënnec – martine.boennec@cg29.fr